Création 2025
Auteur, comédien et magicien :
Vincent Réversat
Mise en scène :
Jérémie Halter
Il y a 3 catégories de magiciens :
- Le Killer (Magicien très sûr de lui)
- Le No Position (Celui qui ne marque pas d'émotions)
- La victime (La magie arrive malgré lui)
C’est dans le registre du magicien victime que nous allons évoluer.
Vincent joue sur la fragilité de l'être et casse les codes du magicien traditionnel. Il nous amène dans un univers singulier où il a le don de créer l'empathie du public pour mieux nous rattraper sur l'effet magique escompté.
Il travaille autour des doubles réalités et crée des temps d'avance.
Il aime osciller entre le vrai et le faux, créant un subtil mélange dans le but de faire tenir son public sur un fil.
Il étudie la psychologie en magie et plus précisément sur le sens du pourquoi la magie fonctionne.
Il invoque de petits rituels provoquant troubles et incertitudes auprès de son public.
Jouer avec l’oubli !
Que reste-t-il quand on oublie ce que l'on doit présenter ? Comment combattre le trac mais surtout jouer avec ? Comment rendre un spectacle de magie étonnant et novateur ?
Jouer avec le trac !
Pourquoi avons-nous le trac avant de monter sur scène ? Est-ce que cette sensation nous barre la route ou au contraire elle nous permet de passer au-dessus ? C’est le pari que nous nous lançons à travers cette nouvelle création.
Défendre un propos, travailler le clown, les émotions cimentées par la magie nouvelle au service d’un propos. Un solo one-man show de magie où le comédien est en contact direct avec son public. Comment créer l’empathie avec son public ?
Que reste-t-il quand on pense avoir tout foiré ?
Vincent a ce don de nous faire croire que tout est un fiasco. En revanche, il se joue de nous pour mieux créer la surprise sur le fait que sa magie est bien ficelée.
Dans le cadre de cette nouvelle création, le Collectif Micro Focus aborde un nouvel univers, celui de l'espace en intérieur. Néanmoins, dans l’idée de lieu non dédié! Jouer avec de nouveaux espaces et de nouveaux publics tel un vestiaire d’un théâtre, une bibliothèque, une salle d’attente dans une gare SNCF, un musée, au comptoir d’un bar, une galerie d’exposition, un garage, une cantine, un entrepôt, bureaux.
Nous travaillerons sur un domaine psychologique en magie : “La Parenthèse d'Oubli”.
La parenthèse d'oubli, qu’est-ce que c’est ?
La parenthèse d'oubli peut également s'appeler « misdirection temporelle ».
Le principe ? Monter un effet prestigieux et, dans un second temps, l'apothéose arrive et se répercute sur l'imaginaire du public. Entre l'effet et le climax, il s'est passé un laps de temps qui a permis de faire oublier un certain nombre de données permettant d'articuler ce qui sera plus tard la fin attendue.
Fréquemment, cette fabrication de l'effet s'est déroulée devant les yeux même des auditeurs sans qu'ils se doutent à aucun moment de ce qu'il se trame. C'est une arme terriblement efficace qui est utilisée en magie générale, quelles qu'elles soient de type moderne, classique ou nouvelle.
En revanche, ce n'est pas une théorie qui est facile à exprimer. La « parenthèse d'oubli » va au-delà : elle met en intervalle le déroulement logique du tour pour y revenir à toute allure. Le stratagème est invisible puisqu'il s'effectue fréquemment.
La mise en place, c'est le texte, le scénario, et le jeu de scène qui sont les composants merveilleux : une bonne coordination de ces éléments ! Le but étant de changer un objet sous le regard du spectateur sans artifice ou technique de magiciens conventionnels. C’est une des raisons pour lesquelles le jeu d'acteur a une importance fondamentale.
Car c'est à cet endroit précis que peut s'éclipser cette échappatoire fascinante qu'est la parenthèse de l'oubli. Néanmoins, c'est seulement à condition d'installer un univers assez riche et puissant que les spectateurs peuvent en être « victimes » : dans un tour bien construit.
L’action verbale et gestuelle suit le propos, sa nuance progressive extasie peu à peu le public. La rythmique commence à absorber le spectateur, de ce fait tout devient limpide et donc possible pour le magicien !
Vous vous demandez : comment se fait-il que cela puisse fonctionner ? Pourtant, c'est possible... L'idée est d'arriver à une disposition où le spectateur est tellement « assouvi » qu'il en devient aveuglé pour quelques instants. C'est le moment où on peut agir et à cet endroit précis que la magie opère !
C'est dans cette éloquence de ce champ hallucinant et cet outil fascinant qu'est la parenthèse de l'oubli que surgit la magie.
